Some advice of fitness
Je souhaitais partagé avec vous, ce qu’un de mes clients à vécu et accompli pendant cette année. Voici donc son témoignage:
Je vous souhaite une bonne lecture et bravo à Pascal!
Témoignage – Merci Sylvie !
Ma petite histoire commence en juillet 2014 dans un cabinet médical : « Vous êtes bien dans l’orange, Monsieur, vous n’êtes pas encore dans le rouge, mais vous n’en êtes plus très loin ! Vous êtes au bord de l’épuisement.» me dit le médecin. Rassurant et réconfortant, il continue : « Mais vous avez bien fait de venir me voir.». S’ensuit une prescription d’un anti-dépresseur et d’un hypo-tenseur. « Que puis-je faire ? » Et le médecin de me dire ce que je savais déjà « Perdez du poids et faites du sport.» J’ai toujours détesté prendre des médicaments (surtout ceux-là avec des traits d’union dans leur nom), mais je n’ai plus trop le choix. J’ai des maux de tête réguliers, des maux d’estomac (je suis un très bon client des fabricants d’antiacides). Je ne peux pas courir 500m. Je me dis sans cesse « Mais, qu’as-tu fait à ton corps ! … Lui qui ne t’a rien fait.» Bref, je ne suis pas bien. Ni physiquement, ni moralement.
Les médicaments, c’est au fond facile. On croit artificiellement qu’on va mieux, mais c’est une illusion. Ils sont nécessaires, mais pas suffisants. Des béquilles. Je les souhaite le plus temporaires possible et mon objectif sera de m’en libérer. Je voulais retrouver la forme, prendre soin de mon corps. Je voulais refaire du sport – il le fallait – mais n’avais plus le courage, ni l’énergie de m’y remettre seul. J’avais déjà par le passé eu des reprises sportives suivies d’autant d’arrêts: tennis, natation… Mais cette fois, je voulais tenir, je cherchais la régularité, la continuité dans ma pratique, éviter le choc des reprises violentes et dangereuses car non encadrées. Reprendre et arrêter le sport encore une fois m’étaient insupportable. Plutôt ne rien faire ! C’est dans cette état d’esprit que j’ai fait la connaissance de Sylvie via une amie commune qui m’en avait dit le plus grand bien : « Fais un essai avec Sylvie, tu verras bien ».
Rendez-vous fut pris. Le premier bilan qu’elle fait est mauvais. Quasiment aucune capacité de récupération, entre autres déficits. Ce n’est pas une surprise, à peine une confirmation et déjà plus une déception vu mon état. Mes dernières illusions quant à mon état physique s’envolent. J’ai malgré tout dans le bilan un ou deux points verts, faibles signaux d’espoir et d’encouragement que tout n’est pas (encore, entièrement ou définitivement) perdu. A ce stade, je n’ai aucune envie de faire du sport. Le « truc » pour moi sera d’avoir un rendez-vous à jour et heure fixe. C’est plus facile à gérer. Ce sera l’heure d’y aller toutes les semaines à la même heure. Sans réfléchir, sans condition ni faux-prétexte. Je sais aussi que j’aime être fiable et que j’honore toujours mes rendez-vous. C’est un détail, mais il compte beaucoup. A ce stade je m’appuie donc sur tout ce qui m’aide et ce que je sais être mes points forts. Pendant les 4 premiers mois, je me suis donc rendu aux séances, parce que il fallait les honorer, comme quand on va chez un médecin, sauf que c’était avec Sylvie et quand même nettement plus fun !
Jusqu’à fin 2014 je fais une séance hebdomadaire (statique, abdo, boxe !, rameur…) et un peu de natation. Je redécouvre le bonheur de bouger, de courir dans le vent, de revivre et de « reprendre contact » avec mon corps. Début 2015, je vois des progrès – je peux nager 1000 m et parfois plus (avec des arrêts), mais mon poids reste élevé. Aucune chance de diminuer mes doses de médicaments. J’ai donc demandé à Sylvie en janvier 2015 que je voulais passer à 2 séances par semaine. Je voulais de cette façon trouver l’énergie d’en faire une 3ème seul, sachant qu’il est recommandé de faire trois fois du sport par semaine si l’on veut vraiment progresser. L’appétit vient en mangeant me dis-je dans mon for intérieur, fort de son humour. En février, c’est le grand déclic ! Lors d’une banale conversation, Sylvie me demande avec son grand sourire, presque comme une boutade : « Arriverais-tu à passer une journée sans manger du chocolat ?». Ma réponse fuse « Impossible ! » Mais je rajoute tout de suite : « Par contre, je peux prendre une photo de tout ce que je mange et te les envoyer ». Comme je suis assez fier (pour ne pas dire orgueilleux, mais positivement), le simple fait d’envoyer une photo d’un chocolat prêt à être avalé goulument – et donc de me faire pendre la main dans le sac – allait me titiller. Et cela a marché ! J’ai n’ai pas mangé de chocolat le lendemain ! Sylvie m’a ensuite conseillé sur les plats que je prenais au cas par cas, le choix des aliments repas après repas. Et j’ai changé mes habitudes alimentaires. Petit à petit, mon poids a commencé à baisser. Mais il était clair que je ne faisais pas de régime. Je réapprenais à manger correctement. Je ne faisais pas de mon poids un objectif en soit, mais plutôt le témoin mesuré et silencieux de mon évolution alimentaire. Je le suivais d’ailleurs presqu’en aveugle. Sylvie me pesait, mais – à ma demande – ne me le communiquais pas, sauf une fois par mois. Pour me confirmer qu’il « évoluait dans la bonne direction ».
J’ai enfin commencé à faire du sport par moi-même au printemps, avec le retour des beaux jours. Ma troisième séance devenait réalité ! Pendant l’été et les vacances, je passerai même à quatre. Fin juin, mon poids était atteint et stable, le médecin diminuait mes doses de médicaments par deux. Un premier objectif atteint ! Taux de sucre dans le sang et pression artérielle n’avaient plus été aussi bons depuis des années ! Bingo forme et jackpot santé ! En ce mois de novembre, en ce 18 novembre 2015, mon poids est toujours stable. Je pèse 71.5 kg, je me pèse d’ailleurs régulièrement, car mon corps n’est plus en compétition avec ma balance. J’ai perdu 10 kg. Soit l’équivalent d’un pack de 6 bouteilles d’eau de 1,5 litre, soit ce que mon corps portait en permanence sans en avoir le choix! Souvent en magasin je regarde ces packs d’un œil désormais amusé. Parfois, je les soupèse et me dis « Décidément, j’ai vraiment bien fait ! » Et je sens mon cœur me remercier. Mon corps et moi sommes redevenus amis.
En mai, Sylvie et moi avons décidé que les photos des repas n’étaient plus nécessaires. Je récupérais non sans appréhension ma grande liberté alimentaire, celle de manger tout ce que je voulais ! Mais le changement était opéré. Et la qualité de mon alimentation vraiment installée. Pas de rechute. A la même époque, nous avons choisi un nouvel objectif, sportif cette fois : faire le semi-marathon de Lausanne fin octobre. Une montagne pour moi ! Sylvie m’y a préparé et organisé ce que je considérais maintenant non plus comme des séances obligatoires, mais bien comme des entraînements à part entière. J’ai fait quelques tours de pays de Vaud (environ 8.5 km) comme préparation. Ambiance très sympa garantie ! J’ai terminé le semi-marathon avec une vitesse moyenne de 10 km/h. Un résultat incroyable et inespéré un an plus tôt !
Nous n’avons pas encore fixé d’objectif sportif pour 2016. Nous travaillons le renforcement musculaire et la ceinture abdominale. Faire des abdos dans la bonne humeur, qui dit mieux ?
J’ai souvent remercié Sylvie lors de nos entraînements, mais je tiens à le faire ici sur son site. J’en suis heureux et c’est la moindre des reconnaissances que je pouvais lui offrir. Parce que je suis fier de ce que j’ai accompli avec et grâce à elle. Parce que j’ai la chance de l’avoir comme coach et que j’aimerais que d’autres personnes puissent avoir cette même chance. Sylvie est un formidable coach (sport ET alimentation) que je recommande très chaleureusement.
Ce qui s’est révélé important pour moi tient en quelques mots : être patient, garder le plaisir dans la pratique et ne pas se prendre trop au sérieux. J’insiste beaucoup sur le rire et l’humour pour garder l’envie et la motivation. La bonne humeur de Sylvie et mon autodérision ont été de sacrés ingrédients. Je suis d’un naturel exigeant et il était essentiel que je sente que j’étais en de bonnes mains. Tout combiné, un entraînement reste un moment sportif qui peut être intense en fonction de l’objectif travaillé (vitesse, puissance, cardio…) mais tout cela se fait dans une ambiance décontractée. C’est ce mélange que j’apprécie chez Sylvie. C’est du sérieux sans l’être ! C’est de la sueur fun ! C’est mordre sur sa chique (quand même), mais en dosant, toujours. Faites votre propre expérience et vous verrez. Je terminerai en disant ceci :
S’amuser à aller de mieux en mieux, jour après jour ! Quel programme ! C’est top ! A vous !
Merci Sylvie (encore fois) du fond du cœur et de mes baskets retrouvées !
Pascal